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Né d’un père successivement choriste, régisseur, metteur en scène et finalement directeur de la scène à l’Opéra de Paris, et d’une mère danseuse, Eric Chevalier nous a conté ses « 51 ans d’âge et de métier ». Décorateur d’opéra, il n’a pas cessé d’enrichir sa palette pour aborder la mise en scène dans la lignée de Jean-Louis Martinoty et aboutir finalement à la direction de l’Opéra-Théâtre de Metz Métropole (c’est sa sixième saison à Metz).

Eric Chevalier, répondant aux questions du public, nous a dressé le portrait de l’homme à tout faire qu’il est à la tête de sa maison d’opéra. Parfois responsable des mises en scène et des décors des productions, il doit également veiller à la bonne santé financière de son entreprise, « un travail à plein temps à lui seul ». Il lui incombe également la programmation des différentes saisons : il veille à garder l’équilibre entre tradition et modernité, par exemple en développant des coproductions avec des maisons de taille comparable à la sienne comme celles de Saint-Etienne, Avignon, Reims et Rennes, en risquant parfois la redécouverte d’ouvrages peu joués, voire méconnus. Il est particulièrement fier d’avoir donné cette saison L’Attaque du moulin (1893), opéra d’Alfred Bruneau (1857-1934) sur un livret d’Emile Zola.

Eric Chevalier nous a enfin un peu dévoilé la future collaboration entre les maisons d’opéra de Metz et de Nancy et la production de Carmen qui en sera le fleuron la prochaine saison.

Excellente matinée, agrémentée comme toujours du pot de l’amitié.