Akira Mizubayashi et Les Noces de Figaro

Peut-être avez-vous lu le dernier roman d’Akira Mizubayashi Ame brisée dont déjà parlé dans une précédente brève. Comme Les Noces de Figaro de Mozart seront prochainement données à Nancy, j’en profite pour vous conseiller un roman un peu plus ancien du même romancier, Un amour de mille-ans (2017), où Les Noces sont en quelque sorte le personnage central.

“Sen-nen – prénom japonais dont la signification ne se révélera que tardivement – est marié à Mathilde, une Française. Ancien professeur de littérature française dans une université à Tokyo, Sen-nen vit désormais à Paris avec sa femme, atteinte d’une grave maladie qui l’oblige à garder la chambre. Tous deux mélomanes, ils se sont connus lors d’un stage de musique en France. Bien avant cela, à Paris, Sen-nen avait fait la rencontre capitale d’une cantatrice, Clémence, qui chantait Suzanne dans Les Noces de Figaro. Ébloui, il avait assisté à toutes les représentations et s’était lié d’amitié avec elle. Des années plus tard, alors qu’il l’a perdue de vue, il reçoit un message de Clémence : Les Noces sont redonnées à l’Opéra, dans la mise en scène originelle qu’elle est chargée de superviser. Mathilde laisse son mari aller à la rencontre du passé, pour une longue conversation dans laquelle la musique et l’amour tiendront une place centrale.”

James Gray, le fantasme de l’opéra

Voici un entretien intéressant avec le metteur en scène James Gray (le metteur en scène des Noces de Figaro de la saison en cours) publié par Le Monde ici. Cet interview est normalement réservé aux abonnés du journal, mais comme nos amis du Monde oublient de préciser que cette production des Noces de Figaro est une coproduction, certes du Théâtre des Champs-Elysées, mais aussi de l’Opéra national de Lorraine (5 représentations du 31 janvier 2020 au 9 février), du Los Angeles Opera et des Théâtres de la Ville de Luxembourg, je vous le joins ici au format pdf.