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Vous les avez vus à l’Opéra national de Lorraine, vous pourrez les revoir dans d’autres mises en scène…

  • Gluck, Orfeo ed Euridice   [Operavision] Nancy | saison 2015-16 | Rani Calderon / Ivan Alexandre disponible jusqu’au 11 octobre
    Dublin, Irish national Opera | 2019 | Peter Whelan / Emma Martin | « Emma Martin, metteur en scène et chorégraphe, propose une production courageuse, audacieuse et brillante… Elle offre une fusion réfléchie et équilibrée de la danse contemporaine et du chant traditionnel » (theartsreview) « Pour cette production, l’Irish National Opera a collaboré avec United Fall, une compagnie dirigée par la metteure en scène et chorégraphe Emma Martin, dont le travail estompe les frontières entre le théâtre conventionnel et la danse. » (operavision)    
  • Gluck, Orfeo ed Euridice   [France.tv] Nancy | saison 2015-16 | Rani Calderon / Ivan Alexandre
    Paris, Théâtre des Champs-Élysées | 2018 | Diego Fasolis / Robert Carsen | « L’élégante sobriété de la mise en scène constitue un écrin de choix pour les interprètes et leur incarnation théâtrale et musicale. Intensément expressif, Philippe Jaroussky nous a rarement paru aussi juste et émouvant… Patricia Petibon traduit dans sa voix tous les abîmes de perplexité, puis de panique et de douleur, de la jeune femme face au mutisme de l’être aimé… Sous la direction de Diego Fasolis qui conjugue autorité et souplesse, I Barocchisti sont alors à leur meilleur. » (Avantscène opéra) « Pour cette affiche de premier ordre au Théâtre des Champs-Élysées, on était en droit d’espérer un Orfeo ed Euridice incandescent. Platonique et un brin ennuyeux, on ne peut pas dire que Gluck ait beaucoup inspiré Robert Carsen et les musiciens. Patricia Petibon, singulière Euridice, aurait eu les moyens de rehausser une soirée bien austère si la production avait choisi une autre version de l’opéra que celle de 1762 » (resmusica) « Avec une telle affiche l’attente était forte, peut-être trop. Cette mise en scène de 2011 pour la Canadian Opera Company, si elle flatte l’œil – et partant, sert l’écoute – n’en n’a pas moins quelques failles qui déçoivent de la part d’un créateur de l’envergure du metteur en scène canadien » (forum opera)
  • Mozart, Don Giovanni   [France.tv]  Nancy | saison 2017-18 | Rani Calderon / Jean-François Sivadier
    Paris, Opéra Garnier | 2019 | Philippe Jordan / Ivo van Hove | « Dans sa mise en scène comme dans sa direction musicale, cette nouvelle production de Don Giovanni à l’Opéra de Paris vaut surtout par une distribution reposant pour l’essentiel sur de jeunes chanteurs » (resmusica) « Distribution inégale, heureusement dominée par le Don Giovanni d’Étienne Dupuis, mordant et d’une morgue impérieuse… Leporello (Philippe Sly) semble un double en devenir de Giovanni, légèrement plus tendre – car le Don selon van Hove est ici un prédateur dur, antipathique même, qui fonctionne moins à la séduction qu’à l’intimidation »  (Avant-scène opéra) « Du théâtre chanté, du vrai, même si on peut regretter de n’être pas davantage dérouté par la proposition scénique, scène finale exceptée… » (forumopera) « Le metteur en scène part du constat que Don Giovanni, supposé séducteur de milliers de femmes, échoue pourtant dans ses différentes tentatives et en conclut que Don Giovanni est un mythomane qui utilise le pouvoir, l’argent et la force pour tenter, en vain donc, d’arriver à ses fins… ». (olyrix)
  • Mozart, Don Giovanni   [ArteConcert]   Nancy | saison 2017-18 | Rani Calderon / Jean-François Sivadier
    Budapest, Armel Opera Festival | 2019 | / Róbert Alföldi | Ildi Tihanyl | « Le Armel Opera Festival en Hongrie est aussi un concours de chant dont les lauréats remportent une occasion de se représenter ainsi dans des productions d’opéra. Le metteur en scène Róbert Alföldi et le Pannon Philharmonic rencontrent ainsi des chanteurs d’Équateur : Alex Rodriguez (dans le rôle-titre de Don Giovanni) et Ricardo Panela (son valet Leporello). » (olyrix)
  • Mozart, Les Noces de Figaro   [ArteConcert]    Nancy | saison 2006-07 | Juraj Valcuha / Jean Lierlier | disponible jusqu’au 28 octobre
    Genève, Grand Théâtre | 2017 | Marko Letonja / Tobias Richter | « Tobias Richter renoue avec une esthétique des années 90, au service exclusif de l’ouvrage, avec un travail théâtral exemplaire. » (forumopera) « Une mise en scène épurée, composée de deux panneaux suspendus, servant de décors intérieurs-extérieurs entre lesquels se déroulent les scènes de vie pittoresque… l’opéra paraît dans sa dignité de chef-d’œuvre, sur des airs d’une sublime maîtrise, insufflant les rythmes trépidants de la comédie, la passion, la haine, la mélancolie et le désespoir. » (olyrix) « Noces enthousiasmantes… Mais le plus grand bonheur de la soirée provient de la baguette du chef slovène Marko Letonja, que l’on connaît bien pour l’entendre souvent diriger à Strasbourg l’Orchestre Philharmonique de la cité rhénane dont il est le directeur musical. Sous sa direction, Les Noces de Figaro est un opéra qui frôle parfois le tragique. » (opera-online)  
  • Mozart, Les Noces de Figaro   [ArteConcert]    Nancy | saison 2006-07 | Juraj Valcuha / Jean Lierlier |
    Vienne, Armel Opera Festival | 2019 | Ádám Medveczky / Máté Szabó | « Le metteur en scène hongrois Máté Szabó juge cet opéra en 4 actes de Mozart toujours aussi moderne et novateur dû à son mélange d’éléments comiques et tragiques, d’opéra buffa et seria, ainsi que pour sa capacité à capturer l’essence de notre nature humaine… le spectateur est invité à revisiter cette fresque musicale qui souligne nos vices et nos aspirations avec humour. » (ArteConcert)
  • Offenbach, Barbe-Bleue   [France.tv]   Nancy | saison 2013-14 | Jonathan Schiffman / Waut Koeken
    Lyon, Opéra | 2019 | Michele Spotti / Laurent Pelly | « Réjouissante parodie du conte horrifique de Perrault, Barbe-Bleue suscite, plus de cent-cinquante ans après sa création, un réel enthousiasme, dans une mise en scène très mobile de Laurent Pelly » (forumopera) « La mise en scène de Laurent Pelly est d’une efficacité redoutable. Avec un sens du rythme constant, il multiplie les gags sans jamais rompre la continuité dramatique. Il trouve en Michele Spotti un alter ego musical : le jeune chef d’orchestre s’amuse de toute évidence beaucoup en dirigeant cet opéra-bouffe » (olyrix) « Ce sera notre seule réserve scénique, Laurent Pelly peine à faire de son Barbe-Bleue autre chose qu’un simple divertissement Quelques très beaux tableaux. Mais tout cela ne fait pas oublier la mise en scène plus originale de Waut Koeken vue à Nancy en 2014. » (resmusica)
  • Offenbach, Orphée aux enfers    [ArteConcert]  Nancysaison 2015-2016 | Laurent Campelone / Ted Huffman |
    Salzburg, Festival | 2019 | Enrique Mazzola / Barrie Kosky | « Avec un malin plaisir, Kosky appuie là où cela doit faire mal. Car pour lui « la pièce est spirituelle, surréaliste, purement et simplement non sens », là où « Offenbach anticipe le Dada ». On est loin de l’aimable persiflage… Dire que cette mise en scène est servie par des interprètes talentueux est presque un euphémisme tant chacun s’y investit à 150 %. » (on-mag) « La mise en scène de Kosky elle-même est une procession rythmée de gags visuels, de costumes scandaleux… » (bachtrack) « Au spectacle jubilatoire de Barrie Kosky, répond la direction musicale un peu trop sage d’Enrique Mazzola, et une distribution manquant d’éléments francophones… Ne nous plaignons pas que la mariée est trop belle : tant de splendeurs sonores… c’est infernal. » (diapason)
  • Rossini, Semiramide   [France.tv] Nancy | saison 2016-17 | Domingo Hindoyan / Nicola Raab
    Venise, La Fenice | 2018 | Riccardo Frizza / Cecilia Ligorio | « Passant des sommets de virtuosité vocale à la création de climats envoûtants, cette production conduit le spectateur sur les chemins de l’éblouissement… » (opera-online) « Une version royale et intégrale… dans le même théâtre de sa création en 1823 » (bachtrack)
  • Strauss, Ariane à Naxos   [ArteConcert] Nancy | saison 2016-17 | Rani Calderon / David Hermann
    Festival d’Aix en Provence | 2018 | Marc Albrecht / Katie Mitchell | « Si la production est très satisfaisante sur le plan musical, la mise en scène nous perd en chemin… » (Télérama). « Malgré un plateau luxueux, dominé par l’Ariane de Lise Davidsen, les chanteurs peinent à donner le meilleur d’eux-mêmes dans le triste spectacle de Katie Mitchell… » (Diapason) « le Festival d’Aix-en-Provence a mis de son côté de beaux atouts, à commencer par une distribution de choix. Mais la fête n’est pas au rendez-vous… » (L’avant-scène opéra)
  • Stravinsky, The Rake’s Progress   [ArteConcert] Nancy | saison 2011-12 | Tito Munoz / Carlos Wagner
    Festival d’Aix en Provence | 2017 | Tim Brown / Simon McBurney | « C’est étonnamment le travail du metteur en scène britannique Simon McBurney qui vise juste, à l’inverse des autres composantes… » (resmusica) « Sa vision de The Rake’s Progress repose sur une excellente idée de départ, mais qui, à elle seule, ne suffit pas à porter le spectacle aux sommets les plus élevés… » (forumopera) « la direction musicale n’est pas à la hauteur de l’imaginaire stravinskien… » (Télérama) « Avec une distribution très homogène, et un spectacle accompli, c’est un succès incontestable… » (wanderersite)
  • Verdi, Aida   [France.tv]  Nancy | saison 2018-19 | Giuliano Carella / Staffan Valdemar Holm
    Liège, Opéra royal de Wallonie | 2019 | Speranza Scappucci /Stefano Mazzonis di Pralafera | « Mis en scène par Stefano Mazzonis, le classique de Verdi se déploie dans un classicisme totalement assumé. La Cheffe Speranza Scappucci parvient de son côté à trouver des nuances méconnues à cette partition figurant parmi les hits de l’opéra… » (lesoir) « La mise en scène efficace, quoique très neutre et sans beaucoup d’originalité… La direction musicale peu fouillée d’une Speranza Scappucci plus habile qu’habitée ne s’embarrasse guère de détails et pèche par un certain prosaïsme dans l’enchaînement des nuances… » (resmusica) « Absence de véritable direction d’acteurs… » (bachtrack)
  • Verdi, Aida   [France.tv]  Nancy | saison 2018-19 | Giuliano Carella / Staffan Valdemar Holm
    Venise, La Fenice | 2019 | Riccardo Frizza / Mauro Bolognini, Bepi Morassi | « Reprise de la mise en scène de 1978 de Mauro Bolognini renvoyant à la grande tradition, au sens le plus flatteur du terme » (operaclick). « La conception scénique est donc en harmonie avec la nature intimement diffuse de l’œuvre de Verdi – dominée par le drame intérieur de l’esclave éthiopien et des personnages qui lui sont liés – sans amplifier (ni même sacrifier trop) ses aspects les plus spectaculaires » (gbopera) « Cette mise en scène gagne à être vue pour ses subtilités esthétiques. Radicalement sobre, toute en bois naturel, elle suggère l’Egypte, avec quelques sphinx, sommets de pyramides, une lune expressionniste et une barque intemporelle, dans des couleurs infiniment douces et des costumes très simples. » (forumopera)
  • Verdi, Macbeth   [France.tv]   Nancy | saison 2012-13 | Roberto Rizzi Brignoli / J Louis Martinoty
    Venise, La Fenice | 2018 | Myung-Whun Chung / Damiano Michieletto « Scène abstraite dépouillée, complètement vide, meublée seulement des protagonistes et surtout du chœur, omniprésent… » (agoravox) « Cette lecture hautement psychologique, dans laquelle une grande partie de l’action se déroule dans la tête de Macbeth, est cohérente et parfaitement réalisée… » (bachtrack)

Si vous aimez les opéras baroques…

  • Draghi, El Prometeo   [France.tv]
    Dijon, Opéra | 2018 | Leonardo Garcia Alarcon / Gustavo Tambascio, Laurent Delvert | « Dans la fosse l’ensorcelante Cappella Mediterranea dispense un souffle de plus en plus prenant au fil de la soirée. Le Chœur de Chambre de Namur (décidément un des meilleurs du moment) en émerge aussi pour de trop brèves interventions. Sur le plateau évoluent, en espagnol, quelques pointures du chant baroque… » (resmusica) « Si la musique originale de Draghi ne manque pas de beautés, les deux premiers actes d’El Prometeo n’en font pas pour autant un immortel chef-d’œuvre. L’acte 3, perdu, a été composé par Alarcon mais son contrepoint kaléidoscopique relève surtout du rapiéçage de formules… Heureusement le chef argentin a réuni un formidable plateau… » (diapason)
  • Haendel, Agrippina   [Operavision]
    Hampshire, The Grange Festival | 2019 | Robert Howarth / Walter Sutcliffe | « Mise en scène ingénieuse… Des éléments de farce sous-tendent une grande partie de l’action… Le festival a trouvé en Aggripina un véritable joyau » (bachtrack)
  • Haendel, Rodelinda   [France.tv]     disponible jusqu’au 12 octobre Lille, Opéra | 2018 | Emmanuelle Haïm / Jean Bellorini | « Spectacle poétique porté par un plateau vocal remarquable… » (olyrix) . « Au talent de l’homme de théâtre [Jean Bellorini] s’ajoute un regard et un style proprement originaux qui déplacent le seria et le pompeux du côté de l’onirique et de l’enfance. Spectacle virtuose autant que brillant, servi par un plateau et une direction à recommander sans réserve… » (wanderersite)
  • Lully, Les Amants magnifiques    [France.tv]
    Rennes, Opéra | 2017 | Hervé Niquet / Vincent Tavernier | « On ne sait, de la nouvelle production qui nous est proposée ce soir, et qui fera date, ce qui est le plus magnifique ! Les amants, certes, comme tous les acteurs, chanteurs et danseurs. Les décors de Claire Niquet… Les costumes d’Erik Plaza-Cochet… La direction à la fois rigoureuse et souple d’Hervé Niquet et son orchestre Le Concert spirituel, aux sonorités toujours parfaites, n’ont plus rien à prouver et créent une grande part de l’enchantement. La mise en scène enfin de Vincent Tavernier, qui rend fluide et fascinante une intrigue au demeurant banale, mais oscillant entre marivaudage (déjà) et drame intime. » (forumopera) « Le rythme et la tenue du discours ne sont pas moins en question chez les musiciens. Riant à la cantonade, Hervé Niquet met-il autant d’application à conduire un Concert Spirituel en très petite forme ? Articulations et gradations négligées, dilution du festif dans le hâtif, pastorale en berne. Les muses sont aussi en peine du côté du chant, masculin notamment. » (diapasonmag)
  • Lully, Phaëton    [France.tv]
    Versailles, Opéra Royal | 2018 | Vincent Dumestre / Benjamin Lazar | « Le metteur en scène nous entraîne dans un univers atemporel plus près de l’heroic fantasy et de la bande dessinée que de la tragédie lyrique. Si le Grand Siècle est encore présent, ce n’est qu’en filigrane et par allusions ainsi que dans la gestique des personnages principaux. L’élément chorégraphique a été remplacé par quelques pantomimes assez sommaires et c’est la vidéo qui prend en charge les divertissements de fin d’actes… L’impression générale est celle d’un spectacle pauvre… Faute d’une lecture théâtrale à la hauteur des enjeux de l’œuvre, il faut se consoler avec la réalisation musicale – qui se situe néanmoins à un niveau inégal de réussite. » (avant-scène opéra) « Le spectacle distille une émotion parfaitement accordée à celle transmise par la musique et offre certains tableaux inoubliables… Succès complet pour ce spectacle que l’on espère pouvoir applaudir de nouveau lors d’éventuelles reprises, vivement souhaitées ! » (olyrix) « Ce n’est ni beau ni vilain, ni impressionnant… L’impossibilité qu’a Dumestre à soutenir un rythme ou une idée plus d’une demi-douzaine de mesures se trouve décuplée par des archets trop chewing-gum à notre oreille… et pourtant sa sensibilité l’emporte et nourrit le théâtre. » (diapason) « Dans la fosse, Vincent Dumestre dirige un ensemble nourri, formé par la rencontre du Poème Harmonique avec les instrumentistes de MusicÆterna : le résultat est un orchestre grouillant de vie, auquel le chef impose une riche palette de nuances, changeant sans cesse de couleurs au gré de l’écriture lullyste, avec des effets particulièrement frappants qui collent admirablement à l’atmosphère de l’action… Rêvons d’un DVD qui immortaliserait ce spectacle. » (forumopera)
  • Pagliardi, Caligula   [France.tv] [spectacle de marionnettes] Arras, Théâtre | 2017 | Vincent Dumestre / Alexandra Rübner et Mimmo Cuticchio | « On ne sait ce que l’on doit admirer le plus dans cette réalisation, d’où l’on sort avec des étoiles dans les yeux : la qualité musicale… six chanteurs vraiment extraordinaires… Enfin, les manipulateurs qui donnent vie à ces personnages de bois et de métal, au point que plus d’une fois on se laisse prendre aux attitudes et aux mimiques. Une heure vingt de rêve, qui passe comme un éclair. Du grand art. » (forumopera) « Musiciens du Poème Harmonique et membres de la troupe de Mimmo Cuticchio, prestigieux marionnettiste sicilien, tiraient les mêmes fils : ceux de l’illusion théâtrale et de l’enchantement sonore. De l’émerveillement enfantin et de la délectation culturelle. » (Télérama)
  • Vivaldi, Juditha Triumphans   [OperaVision] Amsterdam, Dutch national opera | 2019 | Andrea Marcon / Floris Visser | « Oratorio composé pour l’édification spirituelle plutôt que pour l’opéra, Floris Visser le transforme avec succès en un drame plausible de la guerre. Jeune distribution talentueuse et talent musical de l’ensemble baroque La Cetra… » (bachtrack) « Vissser ne pense qu’à ce que nous ne voulons vraiment pas voir sur une scène d’opéra : les nazis !… Des réfugiés de la Seconde Guerre mondiale bien vêtus, sont poursuivis par des soldats de la Wehrmacht… »  (klassikerwelt) « Le réalisateur déplace l’opéra, qui se joue à l’époque de l’Ancien Testament vers la fin de la Seconde Guerre mondiale en Italie. Nous ne voyons pas des Juifs et des Assyriens, mais des partisans italiens contre des soldats allemands. Cela permet à Visser de se concentrer sur le rôle des femmes dans la guerre… » (theaterkrant)

Si vous aimez Mozart…

  • Mozart, Don Giovanni   [France.tv]  Nancy | saison 2017-18 | Rani Calderon / Jean-François Sivadier
    Paris, Opéra Garnier | 2019 | Philippe Jordan / Ivo van Hove | « Dans sa mise en scène comme dans sa direction musicale, cette nouvelle production de Don Giovanni à l’Opéra de Paris vaut surtout par une distribution reposant pour l’essentiel sur de jeunes chanteurs »  (resmusica) « Distribution inégale, heureusement dominée par le Don Giovanni d’Étienne Dupuis, mordant et d’une morgue impérieuse… Leporello (Philippe Sly) semble un double en devenir de Giovanni, légèrement plus tendre – car le Don selon van Hove est ici un prédateur dur, antipathique même, qui fonctionne moins à la séduction qu’à l’intimidation »  (Avant-scène opéra) « Du théâtre chanté, du vrai, même si on peut regretter de n’être pas davantage dérouté par la proposition scénique, scène finale exceptée… » (forumopera) « Le metteur en scène part du constat que Don Giovanni, supposé séducteur de milliers de femmes, échoue pourtant dans ses différentes tentatives et en conclut que Don Giovanni est un mythomane qui utilise le pouvoir, l’argent et la force pour tenter, en vain donc, d’arriver à ses fins… ». (olyrix)
  • Mozart, Don Giovanni   [ArteConcert]   Nancy | saison 2017-18 | Rani Calderon / Jean-François Sivadier
    Budapest, Armel Opera Festival | 2019 | / Róbert Alföldi | Ildi Tihanyl | « Le Armel Opera Festival en Hongrie est aussi un concours de chant dont les lauréats remportent une occasion de se représenter ainsi dans des productions d’opéra. Le metteur en scène Róbert Alföldi et le Pannon Philharmonic rencontrent ainsi des chanteurs d’Équateur : Alex Rodriguez (dans le rôle-titre de Don Giovanni) et Ricardo Panela (son valet Leporello). » (olyrix)
  • Mozart, Il Sogno di Scipione [France.tv]
    Venise, La Fenice | 2019 | Federico Maria Sardelli /Elena Barbalich | « Avec la direction compétente et vivante de Federico Maria Sardelli – un expert de ce répertoire – six jeunes chanteurs donnent vie aux dix joyaux de Il sogno di Scipione… » (bachtrack)
  • Mozart, La Clémence de Titus   [France.tv]
    Liège, Opéra royal de Wallonie | 2019 | Thomas Rösner, Cécile Roussat et Julien Lubek | « Cécile Roussat et Julien Lubek ont situé l’action dans un pays imaginaire, mais à une époque extrêmement reculée, en s’autorisant un détour sinon par la féerie, du moins par la fable. Ce n’est plus sous la Rome antique, mais carrément dans une préhistoire mythique que s’inscrit l’intrigue… » (forumopera) « Le spectateur se retrouve directement plongé dans un univers où se bousculent les références et, selon le goût et les préférences de chacun, on y retrouvera quelque chose du Magicien d’Oz, de La Flûte enchantée, d’Avatar, de Max et les Maximonstres, de La Planète des singes ou encore des bandes dessinées d’anticipation de Philippe Druillet… Si le foisonnement d’idées est incontestable, il débouche malheureusement sur une saturation visuelle qui risque à tout moment de distraire des beautés de la musique » (bachtrack) « La mise en scène questionne les codes de l’opéra, la magie et la beauté du réel, mais les désarticulant jusqu’à sembler vouloir faire oublier Mozart, la verve et la finesse de sa musique… » (olyrix)
  • Mozart, Les Noces de Figaro   [ArteConcert]    Nancy | saison 2006-07 | Juraj Valcuha / Jean Lierlier | disponible jusqu’au 28 octobre
    Genève, Grand Théâtre | 2017 | Marko Letonja / Tobias Richter | « Tobias Richter renoue avec une esthétique des années 90, au service exclusif de l’ouvrage, avec un travail théâtral exemplaire. » (forumopera) « Une mise en scène épurée, composée de deux panneaux suspendus, servant de décors intérieurs-extérieurs entre lesquels se déroulent les scènes de vie pittoresque… l’opéra paraît dans sa dignité de chef-d’œuvre, sur des airs d’une sublime maîtrise, insufflant les rythmes trépidants de la comédie, la passion, la haine, la mélancolie et le désespoir. » (olyrix) « Noces enthousiasmantes… Mais le plus grand bonheur de la soirée provient de la baguette du chef slovène Marko Letonja, que l’on connaît bien pour l’entendre souvent diriger à Strasbourg l’Orchestre Philharmonique de la cité rhénane dont il est le directeur musical. Sous sa direction, Les Noces de Figaro est un opéra qui frôle parfois le tragique. » (opera-online)  
  • Mozart, Les Noces de Figaro   [ArteConcert]    Nancy | saison 2006-07 | Juraj Valcuha / Jean Lierlier |
    Vienne, Armel Opera Festival | 2019 | Ádám Medveczky / Máté Szabó | « Le metteur en scène hongrois Máté Szabó juge cet opéra en 4 actes de Mozart toujours aussi moderne et novateur dû à son mélange d’éléments comiques et tragiques, d’opéra buffa et seria, ainsi que pour sa capacité à capturer l’essence de notre nature humaine… le spectateur est invité à revisiter cette fresque musicale qui souligne nos vices et nos aspirations avec humour. » (ArteConcert)
  • Mozart, L’oca del Cairo et Lo sposo deluso   [Operavision]
    Budapest, Hungarian State Opera | 2019 | Pál Németh / Attila Toronykőy | « Après le succès de Die Entführung aus dem Serail, Mozart commence à composer L’oca del Cairo et Lo sposo deluso mais abandonne les deux projets. Les deux comédies inachevées n’ont jamais été mises en scène de son vivant » (operavision)
  • Mozart, Requiem   [ArteConcert]             
    Aix en Provence, Festival | 2019 | Raphaël Pichon / Romeo Castellucci | « Le Requiem, Messe des morts, n’a pas été conçu pour être mis en scène et il n’a pas d’intrigue à proprement parler. La vision qu’en propose Romeo Castellucci navigue entre opéra-ballet et tragi-comédie en musique… Raphaël Pichon est un maître de cérémonie funéraire mais à l’énergie pulsée communicative, doucement canalisée par les timbres feutrés ou crus de l’instrumentarium baroque. Le chœur s’y associe en contrepoint collectif limpide, tenant le rythme et le choc de la danse. » (olyrix) « En mettant en scène la messe des morts de Mozart à Aix-en-Provence, Romeo Castellucci veut célébrer la vie. Malgré ses prétentions, la fête prend souvent des accents de kermesse scolaire. Raphaël Pichon et son ensemble Pygmalion font ce qu’ils peuvent pour lui donner de la tenue. » (lesechos) « Cette messe funèbre, donnée traditionnellement dans les concerts et les églises, a été transformée par le metteur en scène radical Romeo Castellucci en une célébration de la vie à travers des tableaux où se succèdent des pas rappelant les danses folkloriques. La musique, à laquelle le chef d’orchestre de l’ensemble Pygmalion, Raphaël Pichon, a ajouté des chants grégoriens est ponctuée également par la projection sur une toile à l’arrière-scène de noms de monuments disparus, du World Trade Center à la flèche de Notre-Dame, comme pour souligner la finitude de l’existence en même temps que sa célébration. » (orange – afp)

Si vous aimez les opéras italiens…

  • Bellini, Les Puritains    [France.tv]
    Liège, Opéra royal de Wallonie | 2019 | Speranza Scappucci / Vincent Boussard | « Le metteur en scène replonge le drame dans un contexte social contemporain de la création, en osant unifier par la pensée les destins croisés du héros Arturo, partisan fanatique des Stuart au point de renoncer à son mariage, et de Vincenzo Bellini deux siècles plus tard compositeur adulé, aux nombreuses conquêtes féminines, mais irrémédiablement condamné. » (resmusica) « La distribution réunit deux excellents solistes flanqués de deux partenaires moins exceptionnels mais d’un niveau qui ne compromet pas la réussite, à laquelle participe la tenue des chœurs et de l’orchestre, réussite qui rend secondaires les options de la mise en scène… On ne parvient pas, après avoir vu le spectacle et lu ses notes préparatoires, à comprendre le dessein de Vincent Boussard. » (forumopera) « Le premier intérêt de cette représentation du dernier opéra de Bellini est musical, la partition étant jouée dans son intégralité… Speranza Scappucci assure une conduite de belle qualité technique… Créé fin décembre dernier à l’Opéra de Francfort, le spectacle de Vincent Boussard apporte nettement moins de bonheur que la partie musicale. » (anaclase)
  • Donizetti, Anna Bolena   [France.tv]Liège, Opéra royal de Wallonie | 2019 | Giampaolo Bisanti / Stefano Mazzonis di Pralafera | « Grand classique servi sur un beau plateau vocal à Liège… Grande triomphatrice de la soirée pour sa prise du rôle-titre, Olga Peretyatko déploie un jeu fin et complexe… » (olyrix) « Plateau de luxe, magie des costumes et des décors, mise en scène qui respecte à la lettre les indications figurant sur le livret et sur la partition… » (resmusica) « Mise en scène d’une fidélité au livret exemplaire… La partie serait jouée d’avance si la prise de rôle d’Olga Peretyatko ne remettait sur le tapis la sempiternelle question des emplois de soprano romantique, récupérés plus souvent qu’à leur tour par des voix légères, capables d’en ciseler les coloratures – voire d’en surajouter – mais inaptes à en traduire la dimension dramatique… » (forumopera
  • Mercadante, Il Bravo [ArteConcert]        disponible jusqu’au 26 octobre
    Irlande, festival de Wexford | 2018 | Jonathan Brandani / Renaud Doucet | « L’opéra romantique comme on le rêve… la mise en scène imagine un va et vient entre la Venise touristique d’aujourd’hui et la Venise de la Renaissance, ainsi les projections en guise de rideau de scène impriment non sans humour sur des tableaux du XVIIIe des réalités d’aujourd’hui, groupes de touristes devant San Zanipolo ou énormes paquebots (le bien nommé MS Calamità) sur fond de bassin de San Marco… » (wanderersite) « le meilleur conseil que l’on aurait pu donner était d’oublier complètement le drame, de ne pas se soucier de donner un sens au tourisme du 21e siècle aux alentours du 16e siècle à Venise, mais simplement d’apprécier la musique et les chants merveilleux se laisser submerger par l’opulence des scènes chorales » (operawire)
  • Puccini, La Bohème   [Operavision]   
    Mumbai, National Center for the Performing Arts | 2019 | Carlo Rizzi / Sax Nicosia |
    « Le National Centre for the Performing Arts de Bombay présente cette nouvelle production innovante du fameux opéra de Puccini. Carlo Rizzi dirige la riche partition, et des fragments de textes du roman original d’Henri Murger, qui raconte la vie et l’amour des jeunes artistes bohèmes du quartier latin de Paris s’infiltrent dans l’oeuvre. » (Operavision) « La Bohème Revisited – telle est l’appellation de cette version – conserve les quatre actes musicaux. l’opéra sera suivi de la lecture du texte original par le romancier français Henri Murger, qui a inspiré Puccini à écrire et à composer La Bohème. «Le public a toujours vu le produit final sur scène. De cette façon, nous leur montrons comment un texte est converti en théâtre musical », explique Rizzi. » (hindustantimes)
  • Puccini, Tosca   [ArteConcert]      disponible jusqu’au 8 octobre       
    Aix en Provence, Festival | 2019 | Daniele Rustioni / Christophe Honoré | « Mise en abyme plutôt que représentation, la mise en scène de Christophe Honoré questionne le mythe de la diva à partir de l’opéra de Puccini. Un dispositif très élaboré et un plateau réglé au millimètre assurent un spectacle mémorable. » (lesechos) « La production, aussi brillante soit-elle, n’a pas toujours convaincu. Mais les musiciens de l’Opéra de Lyon font des merveilles, sous la direction acérée de Daniele Rustioni » (diapason) « Cela aurait pu être une parfaite réussite festivalière, à la manière de la Carmen revisitée par Dmitri Tcherniakov en 2017 : un grand titre populaire, mais investi du regard décalé d’un metteur en scène qui se refuse au premier degré littéral. Mais là où Tcherniakov, avec son jeu de rôles thérapeutique, avait recréé entre « ses » personnages des enjeux émotionnels analogiques à ceux du livret et de la musique, Christophe Honoré pose un concept qui ne fonctionne ni avec l’un ni avec l’autre » (L’Avant-scène opera) « Dans une saisissante mise en abyme, bien servie par la réalisation musicale, le cinéaste Christophe Honoré joue avec les mythes qui nourrissent la tubesque “Tosca” de Giacomo Puccini. » (Télérama) « Le public visiblement fasciné par cette expérience multimédia et l’occasion de voir les coulisses accueille chaleureusement cette production » (olyrix) « Tosca cesse d’être le polar haletant imaginé par Puccini pour se métamorphoser en une exploration crépusculaire du mythe de la diva »  (forumopera) « Christophe Honoré, après un Cosi fan tutte lui aussi hors des normes, revient ainsi à Aix pour méditer non sur Tosca, mais sur ce que peut représenter Tosca pour un fan d’opéra, ou pour une Diva retirée des scènes. Dans un travail entièrement centré sur la Diva (ici Catherine Malfitano), il évacue Tosca pour s’intéresser à ce que l’œuvre a déterminé chez une diva qui ainsi revoie sa vie. Discutable, mais intelligent. » (wanderer)
  • Rossini, Semiramide   [France.tv] Nancy | saison 2016-17 | Domingo Hindoyan / Nicola Raab
    Venise, La Fenice | 2018 | Riccardo Frizza / Cecilia Ligorio | « Passant des sommets de virtuosité vocale à la création de climats envoûtants, cette production conduit le spectateur sur les chemins de l’éblouissement… »
  • Verdi, Aida   [France.tv]  Nancy | saison 2018-19 | Giuliano Carella / Staffan Valdemar Holm
    Liège, Opéra royal de Wallonie | 2019 | Speranza Scappucci /Stefano Mazzonis di Pralafera | « Mis en scène par Stefano Mazzonis, le classique de Verdi se déploie dans un classicisme totalement assumé. La Cheffe Speranza Scappucci parvient de son côté à trouver des nuances méconnues à cette partition figurant parmi les hits de l’opéra… » (lesoir) « La mise en scène efficace, quoique très neutre et sans beaucoup d’originalité… La direction musicale peu fouillée d’une Speranza Scappucci plus habile qu’habitée ne s’embarrasse guère de détails et pèche par un certain prosaïsme dans l’enchaînement des nuances… » (resmusica) « Absence de véritable direction d’acteurs… » (bachtrack)
  • Verdi, Aida  [France.tv]  Nancy | saison 2018-19 | Giuliano Carella / Staffan Valdemar Holm
    Venise, La Fenice | 2019 | Riccardo Frizza / Mauro Bolognini, Bepi Morassi | « Reprise de la mise en scène de 1978 de Mauro Bolognini renvoyant à la grande tradition, au sens le plus flatteur du terme » (operaclick). « La conception scénique est donc en harmonie avec la nature intimement diffuse de l’œuvre de Verdi – dominée par le drame intérieur de l’esclave éthiopien et des personnages qui lui sont liés – sans amplifier (ni même sacrifier trop) ses aspects les plus spectaculaires » (gbopera) « Cette mise en scène gagne à être vue pour ses subtilités esthétiques. Radicalement sobre, toute en bois naturel, elle suggère l’Egypte, avec quelques sphinx, sommets de pyramides, une lune expressionniste et une barque intemporelle, dans des couleurs infiniment douces et des costumes très simples. » (forumopera)
  • Verdi, La Traviata   [Operavision]
    Reykjavík, Icelandic Opera | 2019 | Bjarni Frímann Bjarnason / Oriol Tomas | « Oriol Tomas, lauréat du Prix de la critique Claude Rostand, met en scène cette nouvelle production de l’Icelandic Opera. … » (operavision) « Jouant avec les dimensions et les perceptions, les projections altèrent la nature du décor de façon tantôt subtile et intégrée à l’éclairage, ou de manière subversive pour renforcer l’émotion d’une scène… »  (normalstudio
  • Verdi, La Traviata    [ArteConcert]      disponible jusqu’au 18 octobre
    Madrid, Teatro Real | 2015 | Renato Palumbo / David McVicar | « La tenue et l’accessoire de La Traviata suivent les couleurs symboliques du décor et de son destin : la fleur rouge sang au milieu de son décolleté noir comme sa tombe à l’acte I, le corps nu couvert d’un voile blanc sensuel à l’acte II, la blancheur mortifère du corps malade et du lit taché de sang à l’acte III. Ermonela Jaho, d’un investissement absolu, creuse avec intensité ce panel d’émotions. » (olyrix) « La soprano albanaise Ermonela Jaho a excellé au Teatro Real dans le rôle principal de la malheureuse et amoureuse courtisane Violetta, une production étourdissante de David McVicar. » (arte)
  • Verdi, Le Trouvère   [Operavision]
    Madrid, Teatro real | 2019 | Maurizio Benini / Francisco Negrín | « Le succès de la soirée confirme que l’agrégation de stars ne nuit nullement à la qualité de l’ensemble… La performance de Ludovic Tézier prête à l’émerveillement, de la tenue sans faille à l’implication scénique…. Francesco Meli, deuxième phénomène de la soirée, montre l’ampleur d’une technique vocale époustouflante… Ekaterina Semenchuk enchaîne les actes de bravoure étincelants… Même avec de grands chanteurs, le public mérite mieux que la mise en scène indigente de Francisco Negrín, qui ressasse avec beaucoup de lourdeur les tares traumatiques des personnages. » (opera-online)
  • Verdi, Macbeth   [France.tv]   Nancy | saison 2012-13 | Roberto Rizzi Brignoli / J Louis Martinoty
    Venise, La Fenice | 2018 | Myung-Whun Chung / Damiano Michieletto « Scène abstraite dépouillée, complètement vide, meublée seulement des protagonistes et surtout du chœur, omniprésent… » (agoravox) « Cette lecture hautement psychologique, dans laquelle une grande partie de l’action se déroule dans la tête de Macbeth, est cohérente et parfaitement réalisée… » (bachtrack)

Si vous aimez les opéras français…

  • Dukas, Ariane et Barbe-Bleue [France.tv]  
    Toulouse, Capitole | 2019 | Pascal Rophé / Stefano Poda | « La joie de voir enfin Ariane et Barbe-Bleue entrer au répertoire du Capitole a été ternie par l’interprétation théâtrale qu’en propose Stefano Poda… Heureusement Ariane et Barbe-Bleue, c’est d’abord une partition et des rôles… » (forumopera) « Une très impressionnante production du seul opéra de Paul Dukas : une parfaite réussite… » (classiquenews) « La proposition de Stefano Poda s’inscrit dans un univers poétique dont l’usage atteint la méditation spirituelle… » (anaclase) « Splendeur d’un décor à dominante blanche, extraordinaire incarnation vocale et dramatique d’Ariane par Sophie Koch, beauté de la palette instrumentale et puissance de l’Orchestre national du Capitole dirigé par Pascal Rophé… » (la dépêche)
  • Halévy, La Juive  [Operavision]    disponible jusqu’au 5 octobre
    Anvers, Opera Ballet Vlaanderen | 2019 | Antonino Fogliani / Peter Konwitschny | « Créée à Gand, puis à Anvers en 2015 cette production a été présentée à l’Opéra National du Rhin en 2017… Tous les personnages semblent posséder comme deux personnalités distinctes qui de fait s’opposent : la mise en scène de Peter Konwitschny s’empare avec une certaine efficacité, mais selon des procédés un peu répétitifs et systématiques, de ces problématiques marquées… Par ailleurs et pour singulariser son propos, il n’hésite pas à bousculer le caractère de certains protagonistes et à introduire des moments censés entraîner le rire. » (olyrix) « Le fanatisme religieux personnifié par le juif Eléazar et le chrétien Brogni, trouve un écho tragique dans les événements qui de plus en plus ensanglantent notre époque… Cette modernité est providentielle pour un metteur en scène épris de relectures décapantes comme Peter Konwitschny. Trop ! L’imagination sollicitée outre mesure par les correspondances envisageables entre fiction et réalité se dissipe en un surcroît de démonstrations. » (forumopera) « Du « grand opéra » et de ses excès spectaculaires, il ne reste rien dans l’approche de Peter Konwitschny et ses dramaturges qui ont ramené l’opéra d’Halévy à l’essentiel, un drame humain sur fond d’intolérance et de fanatisme. Pour en arriver à ce point de force expressive, le metteur en scène prend pas mal de libertés avec l’œuvre… » (musicologie.org)
  • Hervé, Les Chevaliers de la Table Ronde  [France.tv]  
    Venise, La Fenice | 2016 | Christophe Grapperon / Pierre-André Weitz | « Sans musique au diapason, le plus furieux, le plus déjanté des livrets ne saurait tenir debout. Et la musique d’Hervé est drôle, insolente, enragée, pleine d’esprit, digne de celle de son contemporain Offenbach…. Et c’est précisément le rôle du Centre de musique romantique française de réparer les injustices de la postérité. » (nouvelobs) « Deux heures de divertissement absolu, bonne humeur garantie ! » (agoravox) « Que Roland ait l’accent des banlieues et que le palais de Mélusine soit un lupanar n’ajoute rien à la réhabilitation de l’ouvrage. Ainsi actualisés, orchestralement réduits, scéniquement modulables, ces Chevaliers de la Table ronde vont pouvoir voyager un peu partout en France. Après avoir fait les riches heures d’un théâtre de poche comme l’Athénée, Les Brigands peuvent-ils prétendre à des scènes lyriques d’envergure supérieure ? [CR représentation à Bordeaux] » (forumopera)
  • Offenbach, Barbe-Bleue   [France.tv]   Nancy | saison 2013-14 | Jonathan Schiffman / Waut Koeken
    Lyon, Opéra | 2019 | Michele Spotti / Laurent Pelly | « Réjouissante parodie du conte horrifique de Perrault, Barbe-Bleue suscite, plus de cent-cinquante ans après sa création, un réel enthousiasme, dans une mise en scène très mobile de Laurent Pelly » (forumopera) « La mise en scène de Laurent Pelly est d’une efficacité redoutable. Avec un sens du rythme constant, il multiplie les gags sans jamais rompre la continuité dramatique. Il trouve en Michele Spotti un alter ego musical : le jeune chef d’orchestre s’amuse de toute évidence beaucoup en dirigeant cet opéra-bouffe » (olyrix) « Ce sera notre seule réserve scénique, Laurent Pelly peine à faire de son Barbe-Bleue autre chose qu’un simple divertissement Quelques très beaux tableaux. Mais tout cela ne fait pas oublier la mise en scène plus originale de Waut Koeken vue à Nancy en 2014. » (resmusica)
  • Offenbach, La Grande-Duchesse de Gérolstein    [ArteConcert] Cologne, Opéra | 2019 | François-Xavier Roth / Renaud Doucet | « Le brave soldat Fritz est le leader d’un camp de militants écologistes qui rappelle étrangement la mobilisation contre l’extension d’une mine à ciel ; ouvert dans le fôrêt de Hambach en Allemagne » (arte) « L’exceptionnelle direction d’acteur de Renaud Doucet rend la vie de la ZAD aussi foisonnante que vivante… Non seulement l’actualisation de l’œuvre est ici parlante, pertinente, mais elle se révèle pleine d’humour, totalement fidèle à l’esprit d’Offenbach et surtout aussi fantaisiste que rigoureuse. Le travers de ce type de proposition est souvent une hystérie qui risque de fatiguer le spectateur. Ici, rien de tel… Il faut dire que l’épatante équipe artistique est servie par un plateau au diapason : Le Gürzenich-Orchester Köln développe une merveilleuse colorimétrie sous la baguette aussi précise que nuancée de François-Xavier Roth… Inventivité, précision, intelligence de la scène sont bien les maîtres mots de cette production, un régal de bout en bout. » (forumopera)
  • Offenbach, Orphée aux enfers    [ArteConcert]  Nancysaison 2015-2016 | Laurent Campelone / Ted Huffman |
    Salzburg, Festival | 2019 | Enrique Mazzola / Barrie Kosky | « Avec un malin plaisir, Kosky appuie là où cela doit faire mal. Car pour lui « la pièce est spirituelle, surréaliste, purement et simplement non sens », là où « Offenbach anticipe le Dada ». On est loin de l’aimable persiflage… Dire que cette mise en scène est servie par des interprètes talentueux est presque un euphémisme tant chacun s’y investit à 150 %. » (on-mag) « La mise en scène de Kosky elle-même est une procession rythmée de gags visuels, de costumes scandaleux… » (bachtrack) « Au spectacle jubilatoire de Barrie Kosky, répond la direction musicale un peu trop sage d’Enrique Mazzola, et une distribution manquant d’éléments francophones… Ne nous plaignons pas que la mariée est trop belle : tant de splendeurs sonores… c’est infernal. » (diapason)
  • Thomas, Hamlet    [Operavision]   
    La Haye, Opera2day | 2019 | Hernán Schvartzman / Serge van Veggel | « Opera2day n’ayant évidemment pas la possibilité de monter un spectacle incluant un ballet, avec chœur imposant et grand orchestre, il a fallu trouver une solution. Grâce à la sonorisation des instruments et des voix, il devient possible de faire entendre un grand opéra français même si l’on ne dispose que de six choristes et de quinze instrumentistes en fosse (plus une fanfare d’une dizaine de musiciens). L’œuvre a également été un peu réduite : le finale de l’acte I, avant tout choral, passe à la trappe, tout comme divers passages. Loin d’en être défiguré, Hamlet s’en trouve resserré sur l’essentiel… Pour sa mise en scène, Serge van Veggel a peut-être également fait de nécessité vertu, en fondant tout son spectacle sur des projections vidéo pratiquement constantes. »  (forumopera)

Si vous aimez les opéras allemands…

  • Gluck, Orfeo ed Euridice   [Operavision] Nancy | saison 2015-16 | Rani Calderon / Ivan Alexandre disponible jusqu’au 11 octobre
    Dublin, Irish national Opera | 2019 | Peter Whelan / Emma Martin | « Emma Martin, metteur en scène et chorégraphe, propose une production courageuse, audacieuse et brillante… Elle offre une fusion réfléchie et équilibrée de la danse contemporaine et du chant traditionnel » (theartsreview) « Pour cette production, l’Irish National Opera a collaboré avec United Fall, une compagnie dirigée par la metteure en scène et chorégraphe Emma Martin, dont le travail estompe les frontières entre le théâtre conventionnel et la danse. » (operavision)    
  • Gluck, Orfeo ed Euridice   [France.tv] Nancy | saison 2015-16 | Rani Calderon / Ivan Alexandre
    Paris, Théâtre des Champs-Élysées | 2018 | Diego Fasolis / Robert Carsen | « L’élégante sobriété de la mise en scène constitue un écrin de choix pour les interprètes et leur incarnation théâtrale et musicale. Intensément expressif, Philippe Jaroussky nous a rarement paru aussi juste et émouvant… Patricia Petibon traduit dans sa voix tous les abîmes de perplexité, puis de panique et de douleur, de la jeune femme face au mutisme de l’être aimé… Sous la direction de Diego Fasolis qui conjugue autorité et souplesse, I Barocchisti sont alors à leur meilleur. » (L’avantscène opéra) « Pour cette affiche de premier ordre au Théâtre des Champs-Élysées, on était en droit d’espérer un Orfeo ed Euridice incandescent. Platonique et un brin ennuyeux, on ne peut pas dire que Gluck ait beaucoup inspiré Robert Carsen et les musiciens. Patricia Petibon, singulière Euridice, aurait eu les moyens de rehausser une soirée bien austère si la production avait choisi une autre version de l’opéra que celle de 1762 » (resmusica) « Avec une telle affiche l’attente était forte, peut-être trop. Cette mise en scène de 2011 pour la Canadian Opera Company, si elle flatte l’œil – et partant, sert l’écoute – n’en n’a pas moins quelques failles qui déçoivent de la part d’un créateur de l’envergure du metteur en scène canadien » (forum opera)
  • Strauss, Ariane à Naxos   [ArteConcert] Nancy | saison 2016-17 | Rani Calderon / David Hermann
    Festival d’Aix en Provence | 2018 | Marc Albrecht / Katie Mitchell | « Si la production est très satisfaisante sur le plan musical, la mise en scène nous perd en chemin… » (Télérama). « Malgré un plateau luxueux, dominé par l’Ariane de Lise Davidsen, les chanteurs peinent à donner le meilleur d’eux-mêmes dans le triste spectacle de Katie Mitchell… » (Diapason) « le Festival d’Aix-en-Provence a mis de son côté de beaux atouts, à commencer par une distribution de choix. Mais la fête n’est pas au rendez-vous… » (L’avant-scène opéra)
  • Weill, Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny   [ArteConcert]               Aix en Provence, Festival | 2019 | Esa-Pekka Salonen / Ivo van Hove | « L’action se déroule dans une double utopie : un studio de cinéma hollywoodien (esthétique du film muet, en noir et blanc), qui est également un paradis social et fiscal (Mahagonny) afin d’attirer les investisseurs. L’idée replace ainsi l’opus dans son contexte de composition (1930, Kurt Weill fuyant cinq ans plus tard aux États-Unis). La structure en séquence est à la fois cinématographique et rappelle celle des opéras classiques rythmée par différents airs.  (olyrix) « Une affiche de choix pour un opéra qui fait son entrée dans la programmation aixoise. Et pourtant, Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny ne tient pas toujours ses promesses. Ce qui marque le plus dans cette production est une mise en scène autant vide de sens qu’écrasante. » (resmusica) « On a aimé le metteur en scène des Damnés à Avignon, déjà moins celui de Boris Godounov ou de Don Giovanni à l’Opéra de Paris : cette fois, Ivo van Hove, qui est sans doute trop sollicité, semble avoir bâclé ce Mahagonny pour lequel il n’a recours qu’à des solutions simplistes (l’opéra se passe au milieu de nulle part – donc on le joue sur une scène vide, sans décor, avec simplement quelques accessoires empilés qui s’accumulent sans jamais faire sens), remplaçant souvent, trop souvent, la dramaturgie scénique par l’inévitable placage d’images tournées en direct par un vidéaste sans talent, qui de surcroît n’avantage guère les chanteurs et chanteuses par des contre-plongées cruelles » (operaonline) « Ivo van Hove est-il fait pour l’opéra ?Manque de souffle et de vision, littéralité laborieuse : l’épopée de l’utopie avortée n’est jamais là, avec son tragique et son grotesque. On arrive à s’ennuyer en regardant l’opéra de Bertold Brecht et Kurt Weill ! Le metteur en scène belge ne sait pas diriger les chœurs, aux déplacements erratiques » (diapason)

Si vous aimez les opéras polonais, russes, slaves…

  • Abraham, Roxy un ihr Wunderteam  [OperaVision]
    Berlin, Komische Oper | 2019 | Kai Tietje / Stefan Huber | « Opérette footballistique, satire sportive folle et turbulente. La musique enflammée de Paul Abraham est un cocktail de jazz, de puszta et de mélodies d’opéra, le tout agrémenté d’une touche de chant de stade. Le célèbre trio de cabaret allemand Die Geschwister Pfister joue les trois rôles principaux. » (operavision)
  • Acher, Sternenhoch [Operavision]   
    Prague, National Theater | 2019 | Petr Kofroň / Michal Dočekal | « Le langage universel de la musique rencontre l’espéranto, une autre langue universelle, dans ce premier opéra d’Ivan Acher. Ce menuisier, bûcheron, designer et compositeur a intelligemment mélangé de l’électro-acoustique à la musique contemporaine pour faire vivre le roman expressionniste de Ladislav Klíma Les Souffrances du prince Sternenhoch, écrit entre 1907 et 1909. » (Operavision)
  • Janáček, Annelies Van Parys, Journal d’un Disparu [ArteConcert]
    Budapest, Müpa Festival | 2019 | Matthew Fletcher piano / Ivo van Hove | « [Opéra de Lyon 2018] Le cycle de mélodies se trouve légitimement porté à la scène dans la mesure où Janáček en a réglé la dramaturgie et donne des indications précises sur l’éclairage qui doit l’accompagner, prouvant qu’il la considère, en fait, comme un opéra de chambre et qu’il la rattache, plus généralement, au théâtre musical » (classiquenews)
  • Moniuszko, Halka    [Operavision]   
    Varsovie, Poznan Opera | 2019 | Gabriel Chmura / Paweł Passini | « Dans les hauts plateaux polonais, une paysanne sensible a donné son cœur et son corps à un riche propriétaire terrien. Mais maintenant, il prévoit d’épouser quelqu’un d’autre.La tragédie romantique de Moniuszko, qui met en scène mésalliance et tension sociale, est considérée comme l’un des plus beaux opéras du répertoire polonais. Le Poznań Opera présente sa production sur l’immense scène du Grand Théâtre de Varsovie en tant qu’invité du Polish National Opera. » (Operavision)
  • Moniuszko, Paria    [Operavision]
    Poznan, Opera | 2019 | Gabriel Chmura / Graham Vick | « Dans le cadre du bicentenaire de la naissance du compositeur, Poznań Opera House est fier de présenter Paria au monde dans cette nouvelle production innovante. Présenté dans l’immense arène polyvalente de la ville, il place le public au cœur de l’action, suscitant son engagement actif dans le spectacle. » (operavision)
  • Moussorgski, Khovanshchina   [Operavision]      disponible jusqu’au 25 octobre
    Moscow, State Stanislavsky Music Theatre | 2015 | Alexander Lazarev / Alexander Titel | Orchestration de Chostakovitch avec un final de Vladimir Kobekin
  • Moussorgski, Boris Godounov   [France.tv]
    Paris, Opéra Bastille | 2018 | Vladimir Jurowski / Ivo van Hove | « Une soirée d’exception… La mise en scène d’Ivo van Hove ne fait pas qu’aligner quelques procédés à la mode. Elle propose une lecture de l’œuvre, pensée, travaillée, cohérente, forte. Grand succès pour les Chœurs, excellemment préparés et très impliqués (malgré un petit manque d’homogénéité chez les sopranos), pour l’Orchestre de l’Opéra national de Paris, superbe, et pour Vladimir Jurowski, mettant au jour toute l’émotion que l’œuvre recèle, par des tempi judicieux, une science des contrastes et des couleurs, un sens du drame parfaitement adaptés à la lecture de l’œuvre proposée par Ivo van Hove. » (olyrix) « Bien sûr, on pouvait s’attendre à un Boris en tenue de Poutine et à un peuple russe en costumes d’aujourd’hui. Bien sûr, il fallait s’attendre à un usage massif de la vidéo. Mais ce qui surprend malgré tout, c’est la platitude d’un spectacle… Tout cela reste assez terne, très loin de la truculence que le livret prête aux figures populaires, et nous raconte une histoire aux personnages sans grand relief… Vladimir Jurowski n’a pas eu les coudées franches, mais par chance, sa direction à la fois précise et fougueuse réussit à s’imposer même dans un espace trop vaste. » (forumopera) « Donné dans sa version originale de 1869, “Boris Godounov”, séduit sur le plan orchestral et vocal, mais la mise en scène du Belge Ivo Van Hove manque de relief et de tension. » (télérama)

Si vous aimez des opéras plus contemporains…

  • Benjamin, Lessons in Love and Violence   [ArteConcert]
    Londres, Royal Opera House | 2018 | George Benjamin / Katie Mitchell | « Lessons in Love and Violence confirme le talent de son compositeur britannique George Benjamin. Sa capacité à capter l’air du temps sans pour autant céder à l’obsession de la mode, son sens du théâtre et de la prosodie associés à un véritable goût de la langue anglaise ont contribué à l’imposer au sommet de la hiérarchie des compositeurs lyriques contemporains. Et sa force créatrice, propre à rendre actuels les mythes anciens, lui vaut même d’être comparé au grand Benjamin Britten… » (sceneweb) « Dans sa musique, qu’il dirige ici lui-même, George Benjamin superpose à un orchestre frémissant, parcouru de brusques frénésies aux timbres recherchés, un traitement des voix très étale, au rythme souvent lent, voire très lent… La lenteur de certains passages est encore soulignée par la mise en scène de Katie Mitchell, qui impose des moments de suspension où tous les personnages se déplacent au ralenti pendant que l’un d’eux chante. » (forumopera) « Cet opéra tout neuf, on a très envie de le revoir et de le réécouter… » (Télérama)
  • Bjarnasson, Brothers   [ArteConcert]
    Budapest, Müpa Festival | 2019 | Bjarni Frímann Bjarnason / Kasper Holten | « Le compositeur Daniel Bjarnasson, acclamé par la critique pour son premier album Processions (2010), offre une magnifique composition musicale, aux airs d’opéra et de musique de film, qui allie modernité, politique [l’œuvre plonge le spectateur dans la conscience d’un soldat tout juste revenu d’Afghanistan et tiraillé par ses démons] et art et dénote par ses allures tantôt shakespeariennes, tantôt hollywoodiennes. » (arteconcert)
  • Dargay, Away, no matter where   [ArteConcert]
    Vienne, Armel Opera Festival | 2019 | Lajos Rozmán / Csaba Horváth | « Fruit d’une collaboration intense entre le compositeur Marcell Dargay et le metteur en scène Csaba Horváth. Les deux Hongrois se sont inspirés du Combat de Tancrède et Clorinde de Monterverdi et de textes de l’écrivain Sándor Tar. On retrouve seulement deux chanteurs sur la scène. Le duo allie ses notes au Metrum Ensemble, un orchestre de sept musiciens auxquels s’associe une troupe de comédiens (la Forte Company) qui donnent corps aux textes de Sándor Tar. En associant théâtre et musique, Dargay et Horváth cherchent à sublimer l’intemporalité et la puissance dramatique de l’œuvre de Monteverdi : l’histoire tragique d’un templier chrétien et d’une princesse païenne. » (ArteConcert)
  • MacRae, Anthropocene   [Operavision]
    Glasgow, Scottish Opera | 2019 | Stuart Stratford / Matthew Richardson |« Le nouvel opéra du compositeur Stuart MacRae se déroule dans l’Arctique à bord d’un navire de recherche. La découverte d’un corps dans la glace génère des conflits d’égoïsme avec une référence à des rituels antiques d’une autre époque. » (bachtrack) « Le récit se situe entre l’aventure vraie et l’allégorie mythique. Les enjeux contemporains du changement climatique et de la domination de l’homme sur la nature se cachent dans le sous-texte du livret. » (Seen and Heard International) « Avec son écriture orchestrale colorée, interprétée avec talent par Stuart Stratford et par l’Orchestra of Scottish Opera, c’est une pièce qui mériterait une seconde audition – bien que de préférence sans la production du réalisateur Matthew Richardson, trop fade et fragile pour ajouter beaucoup à l’atmosphère » (theGuardian)
  • Stockausen, Aus Licht    [ArteConcert]
    Amsterdam, Dutch National Opera | 2019 | Kathinka Pasveer / Pierre Audi | Initié en 1977 et achevé en 2003, Aus Licht est un cycle de sept opéras, durant au total 29 heures, jamais joué dans son intégralité, avec lequel Karlheinz Stockhausen tente de recréer le monde. Chaque opéra du cycle est dédié à un jour de la semaine, auquel correspondent une planète et divers attributs issus de la mythologie. En juin 2019, le Dutch National Opera en a présenté un condensé qui a tout de même nécessité trois jours de représentation. Quelques extraits avant la mise en ligne d’un best of en fin d’année : 1. Mädchen prozession / 2. Luzifer’s Tanz / 3. Engel Prozessionen / 4. Helikopter Steichquartett / 5. Michaels Reise um die Erde
  • Stravinsky, The Rake’s Progress   [ArteConcert] Nancy | saison 2011-12 | Tito Munoz / Carlos Wagner
    Festival d’Aix en Provence | 2017 | Tim Brown / Simon McBurney | « C’est étonnamment le travail du metteur en scène britannique Simon McBurney qui vise juste, à l’inverse des autres composantes… » (resmusica) « Sa vision de The Rake’s Progress repose sur une excellente idée de départ, mais qui, à elle seule, ne suffit pas à porter le spectacle aux sommets les plus élevés… » (forumopera) « la direction musicale n’est pas à la hauteur de l’imaginaire stravinskien… » (Télérama) « Avec une distribution très homogène, et un spectacle accompli, c’est un succès incontestable… » (wanderersite)